Gaël

Badaud






Retiré à ses parents (mère manouche et père breton) par l’Assistance publique à l’âge de quatre ans, Gaël Badaud est placé dans une ferme auprès d’une famille d’accueil en Loire-Atlantique.

Installé à Paris depuis ses vingt ans, il y fait la connaissance du cinéaste expérimental mexicain Teo Hernandez, qui lui apprend à lire et à écrire et l’initie au cinéma. Dès 1980 il fait partie, aux côtés de Michel Nedjar, Teo Hernandez et Jakobois, du collectif MétroBarbèsRochechou'Art.

Son cinéma, moins formellement expérimental que celui de ses compagons, oscille entre le journal filmé empreint de naïveté (J’aime) et le film-rituel, dont le plus ambitieux serait Le chant de l’âme. Ses peintures et dessins (Teo Hernandez le filme au travail dans Gaël, 1978) sont montrés dans le cadre d’expositions de l’association dédiée à l’art brut “L’Aracine”.

Boris Monneau
2019















films

J’aime,  1978,  32 min
Ephémère,  1979,  24 min
Au coeur du cristal,  1980,  20 min
Chutes de J'aime/Ephemère/Au coeur de cristal,  1978-1980,  42 min
Le chant de l’âme,  1980,  52 min
Sous la neige,  1980,  3 min
L’éventail,  1980,  4 min
Le Printemps,  1987
Soleil d’automne,  1989,  13 min

















Mark